Il est des fleurs partout ...

Publié le 27 Août 2013

Sale nuit ...

 

A deux heures trente, tu t'es réveillée en pleurs. Je suis venue te voir, je t'ai consolée, recouchée sans que tu ne protestes, mais j'ai compris de suite. J'ai dit à ton père : "Elle a mal au ventre, c'est pas fini. Dors."

 

A trois heures, tu t'es réveillée en pleurs. Je suis venue te voir, je t'ai consolée, recouchée sans que tu ne protestes. J'ai dit à ton père : "C'est pas fini. Dors."

 

A trois heures trente, tu t'es réveillée en (gros) pleurs. Ton père est venu te voir, il n'a pas pu te consoler. J'ai pris le relais au bout d'un moment, parce que je sais que ça lui faisait mal de t'entendre pleurer si fort. Même dans nos bras, tu as pleuré, de fatigue, de colère de ne pas pouvoir dormir. Et puis, rassurée et lessivée, tu t'es rendormie. J'ai dit à ton père : "C'est pas fini. Dors."

 

A six heures trente, tu t'es réveillée en pleurant trèèèès fort, trèèèès aigu. Je t'ai prise dans mes bras, tu as rempli ta couche. Et alors que je m'apprétais à te lever et te changer, parce que c'est ton heure de lever habituelle, tu t'es rendormie comme une souche, les bras en l'air, enfin sereine. J'ai dit à ton père : "C'est bientôt le matin. Dors."

 

A sept heures, son réveil à sonné.

A huit heure quinze, il est parti. Un peu chafouin, il n'a pas pu t'embrasser. Tu dormais encore.

Je ne t'ai pas réveillée, tu as émergé peu après.

 

A dix heures trente, tu baillais à te décrocher la mâchoire. J'ai pensé : "Bizarre, ça fait à peine deux heures qu'elle est réveillée... Ceci dit, vu sa nuit, la pauvre, elle a peut-être encore besoin de repos."

 

J'ai essayé de te coucher.

 

Un câlin, un bisou, et hop, je te quitte. Je sais bien qu'en ce moment tu as du mal à t'endormir seule, mais là, tu ne pleures pas... Tu joues. Un quart d'heure, au moins. Je m'agace, je t'entends bailler, mais tu ne dors pas !!!

 

Au bout d'un moment, tu choupignes, marre d'être dans le lit, dans la pénombre, alors que tu n'as manifestement pas suffisamment sommeil. J'étais énervée, fatiguée... Tu baillais, merde ! Tu AURAIS PU t'endormir, hein, comme ça, pour une fois !!!

 

J'ai respiré un bon coup, je t'ai relevée, puis un peu plus tard, recouchée en cinq minutes, sans une larme.

 

Oui, tu aurais pu t'endormir.

 

Comme tu aurais pu faire une colère d'être posée dans ton lit alors que tu n'avais pas suffisamment sommeil, ou une crise monumentale quand je suis partie.

 

Tu n'as pas dormi tout de suite.

La belle affaire.

Rédigé par Apostille

Publié dans #Welcome to the real life !

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M
<br /> Bises de courage...<br />
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A
<br /> <br /> Merci, mais ce n'était pas le but... Voir ma réponse à Flo ! :)<br /> <br /> <br /> (Je n'ai guère le temps de te commenter, mais je pense fort fort fort à vous !)<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Je t'embrasse fort fort fort, parce qu'il n'y a pas grand chose d'autre à dire dans ces cas-là...<br />
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A
<br /> <br /> Mais c'est pas grave, au contraire... Oui, on a passé une sale nuit et oui, ça a pas été un coucher de sieste rapide. Mais elle ne crie plus quand on la met dans son lit... C'est super positif !<br /> <br /> <br /> <br />